LTT, au cours de ses cinquante premières années d’existence, connaît un développement quasi ininterrompu de ses activités, parallèle à celui du réseau français des télécommunications.
Ce développement est beaucoup plus rapide pour les équipements de transmission que pour les câbles.
Il l’est d’autant plus que les équipements font appel à une large gamme de composants électroniques que LTT s’est
toujours efforcée, à la fois pour des considérations de coûts et de délais,
de développer et de fabriquer elle-même.
C’est ainsi que dès 1927 sont créés, un atelier de noyaux magnétiques en poudre de fer pour bobines d’inductance et un atelier de condensateurs au papier, puis en 1938 un atelier de condensateurs au polystyrène . L’atelier de noyaux magnétiques se développe à partir de 1953 avec l’apparition des ferrites mis au point en collaboration avec le C.N.R.S. Les ferrites doivent permettent au laboratoire Hyperfréquences, créé en 1947, de se distinguer par la réalisation de dispositifs originaux et de prendre un rapide essor.
En 1955 commence l’étude et le développement des semi-conducteurs, puis en 1959, des condensateurs au tantale.
En 1967, est créé un laboratoire de circuits hybrides en couches minces.
Il résulte de tout ceci que la part de l’ensemble des branches équipements et composants est désormais prépondérante dans le chiffre d’affaires de la société.
L’essentiel de cette évolution a lieu pendant la période 1950 –1980.